Mélange de genres
Grignan, c'est aussi le pays de la Lavande. Ces rivières mauves comme me l'a soufflé Aurélien, le jour où j'ai pataugé dans la boue, pour prendre quelques clichets.
Ici la fleur n'est pas encore arrivée à maturité. Elle manque de couleur. Mais je pense que sous peu ce lot aussi ouvrira grand ses fleurs parfumées.
Depuis les hauteurs de la ville, voilà qu'un bel arbre s'impose au regard. Un saule qui n'a pas manqué d'attirer l'oeil de mon petit indien. C'est lui qui m'a demandé de le mettre en boite. Je vous l'offre tel qu'il l'a vu. Comme un beau torrent bouillonnant.
J'ai bien sur rapproché l'image, et savourer un plan plus détaillé. Rien que pour mon petit fils !
Une autre cueillette, encore plus éloignée... Le regard aiguisé de l'enfant a aperçu au loin, cette joyeuse assemblée.
Un léger flou s'insinue dans le paysage, mais cette photo mon compagnon de voyage me l'a réclamé. Qu'à cela ne tienne, je la vole au décor.
Depuis cette hauteur nous avons une vue d'ensemble absolument exceptionnelle. Les paysages éloignés sont de toute beauté. L'année dernière j'avais déposé sur mon blog, quelques photos sur le décor. Elles montrent une distance plus générale.
Mais cette fois-ci, ce sont les pages d'Aurélien. Elles m'emportent autrement...
Verdoyants espaces qui s'éloignent tout autour de la ville et son chateau.
Les champs immenses de lavandes se situent sur un autre versant.
Quand au centre ville, nous avons préféré y passer seulement. Cela pullulait de monde. Les terrasses de café et de restaurants étaient bondés. Les promeneurs et visiteurs de cette superbe ville étaient venus pour une halte plaisir.
Nous avons fait le choix "nature".
Un petit garçon trotteur était tout à sa joie de s'élancer sur des paysages qu'il voyait pour la première fois...
Nous avons fini sur une note amusante. La basse-cour en folie est venue à notre rencontre dès qu'elle nous a aperçu.
L'oie en tête, bien sur. La gardienne des lieux commençait déjà son numéro de colère ouverte. Nous avons rit de cette avancée et les attendions de pieds ferme.
Nous allions voir ce que nous allions voir...
Tout le monde c'est caché derrière moi. J'ai donc été la seule à recevoir quelques coups de bec.
Mais amicaux... Une oie solitaire a moins de courage, ou alors, elle faisait partie des gentilles.
Je me suis amusée à lui tendre ma main, sur laquelle elle portait des coups répétés.
Un vrai jeu pour Aurélien qui profitait de la vision incroyable d'une oie pas si méchante que ça.
Il gardait tout de même ses distances...
Quel dimanche après-midi !
Emotion et jeux garantis !
Ouf ! Il était temps que mon séjour à deux s'achève...