Et la fête continue...
En attendant que défile les rois mages, j'ai moi-même filé et flâné autour du lieu tant convoité par les futurs placés.
Les enfants étaient nombreux, ainsi que des ados se prêtant à quelques grimaces ou réparties amusantes.
Mais là, c'était une tout autre représentation que l'on faisait. Quelques publicitaires avaient chosis ce moment pour présenter leur produit. Ici il s'agissait de bombons au goût de menthe si j'ai bonne mémoire. Pendant que le photographe saisissait l'instant unique, je faisais son imitation, juste derrière lui. Ce qui a fait redoubler la bonne humeur de la jeunesse. Ce n'est qu'ensuite que le "vrai" photographe s'est rendu compte de ma présence.
Je l'ai rassuré en lui promettant de lui faire sa pub en France, pour ce petit détournement du rire !
Plus loin, je suis tombée sur la télé locale et nationale. Ils faisaient leur commentaire sur la foule postée autour d'eux, déjà si nombreuse. L'une de ces télés s'est alors rendue compte que je faisais moi aussi la capture d'images. Mais sur eux cette fois-ci.
Non, il ne me menace pas ce brave caméraman. Il ne veut pas non plus m'offrir une pièce. Il voulait seulement me faire parler devant la caméra. Je leur ai rétorqué que cette fois-ci c'était moi la journaliste et eux qui me donneraient des réponses. Ce qui a beaucoup amusé ces messieurs dames.
Encore un moment d'échanges fort sympathiques et amusants. La bonne humeur est toujours dans la rue, en Espagne. J'aurais eu tort de ne pas en profiter
La foule s'amasse de plus en plus et on attend avec impatience les trois rois et les princes et princesses qui font partie du cortège. De quoi garder les enfants dans une attente de tous les instants. Et il y avait énormément d'enfants dans la rue ce jour là.
Sur pieds, ou en poucettes. C'est fou ce que cette fête peut représenter quelque chose en Espagne...
Mais pourquoi est-ce que les enfants attendaient en fait ?
Allez, vous le saurez sur la prochaine page...
Les rues ont cessé d'appartenir aux voitures et aux bus. On se précipite donc pour se retrouver aux meilleurs places. Pour ceux assis, quand aux autres, si possible, face à la grande avenue par laquelle doivent arriver les chars fleuris et bien décorés. Quelques touts-petits seront aussi grimpés sur les épaules de quelques "papas".
Je vais bientôt disparaitre du paysage, car la foule ne va pas trop tarder à me coincer au milieu d'elle.
Vous n'aurez donc pas le privilège de cueillir le gros de la fête...
Sur ma prochaine page je vous offrirai un aperçu de ce que cela représente, puisque j'ai pris quelques photos de l'événement le lendemain, car cela se passait ensuite dans les quartiers.
Ce qui n'avait sans doute rien à voir avec celui du centre de Malaga... Priorité oblige !
Les voitures à moteur ont disparues, mais d'autres voitures se sont infiltrées au centre de la chaussée.
Tous les marchands ambulants du bord de la grande avenue ont tiré leurs petites boutiques sur roulettes. A une vitesse incroyable. C'est qu'il y avait une sacré concurrence, côté bonnes places.
La nonchalance espagnole a fait le reste. La rue leur appartenait pour quelques heures.
Allez, il est l'heure pour moi de plier bagage et prendre le chemin du retour.... L'angoisse de la grande foule...