Dans les rues de Malaga
Malaga c'est aussi ses magnifiques batiments stylés. Des placettes fleuries et verdoyantes.
Nous nous trouvons au coeur du centre, juste en face du port. La matinée battait son plein soleil, avant que n'arrive l'après-midi et la préparation de la fête tant attendue.
Une flânerie s'imposait.
Pour qui est curieux de cet environnement, trainer un peu le pied est une obligation dans cette grande cité à l'humeur joyeuse.
Les larges avenues offrent le charme de ses constructions, et ici, la cathédrale de Malaga, que l'on semble avoir glissé dans l'une des rues, un peu à l'écart. On y accède par de nombreuses ruelles dès qu'on se faufile par d'autres accès du centre. De nombreux pigeons ont élus domicile dans ses cours. Mais c'est aussi le domicile des chats. Le soleil étant si présent, même en hiver, il y a de quoi se dorer plumage et fourure.
L'heure preque matinale est peu à même de livrer ses passants. En Espagne, si on veut rencontrer la foule, la bonne heure sera dès 16 heures. On ne sort de table qu'assez tard. Ce qui est normal vu l'heure à laquelle on s'attable par ici. Même le soir, le souper ne démarre qu'à partir de 21h ou 21h30. D'ailleurs, le premier film télévisé ne s'affiche qu'à 22h30.
Mais les journées de travail ne commencent aussi qu'à partir de 9h ou 9h30 selon les entreprises. Même les magasins n'affichent pas "matinaux". Quand aux restaurants, à partir de 13 heures c'est le bon moment.
Mais les ouvrirers peuvent démarrer plus tôt.
Sur le mur d'un immeuble, les restes de l'annonce du sommet pour l'échologie. Il ne reste que ce pan de tissus flottant sous la brise et le vent. Dans les mémoires ne reste galement que la faillite de tant de promesses annoncées, et si peu, ayant vu mesures concrètes.
Les paroles s'envolent elles aussi... Les commentaires à l'espagnole valent le détour... sur le propos.
Ici le port nous offre l'un de ses plus beaux batiments. Avant de quitter le centre ville, une petite virée de ce côté-ci s'imposait. Ce sont des bureaux administratifs portuaires.
Je n'étais pas la seule à faire la touriste avec mon appareil...
Ici je vous livre les gardiens de la cité. Fieres et racées, ces magnifiques montures s'offraient gracieuses et indolentes.
Dans sa robe blanche et soyeuse, à petits pas, avance le superbe animal.
Cavaliers et montures s'en sont allés de par les rues, l'oeil aux aguets, dominant le petit peuple occupé à festoyer.