Et la fête continue...
Fin décembre 2010, c'est ainsi que j'ai pu observer Malaga. Parée pour la fête, lumineuse et prête à offrir mille scintillements. Je n'ai réussi que quelques prises assez modestes, mon appareil étant faché avec les premières ombres du couchant.
C'était un 24 décembre, dans le centre ville, et on se préparait à quelques festivités de rue. Il faut dire que la fête de Noël est entrée dans les coutumes espagnoles, depuis très peu d'années. Sans doute trois ou quatre ans seulement. Il est vrai que dans mes souvenirs d'enfant je n'ai pas le souvenir que nous célébrions cette fête à la maison. Je n'ai en mémoire que de deux Noëls seulement. Mais j'étais déjà une adolescente, et c'était ma mère, je crois, qui avait eu l'idée de nous offrir des jouets. Le budjet familial avait aussi un brin changé...
Ce qu'on fête le plus en Espagne, ce sont les rois mages. et là, les rues des villes accueillent une très grande foule. Ce que je vous montrerai sur ma seconde page.
Ici, on observe un laché de ballons, que je n'ai pu faire ressortir nettement. Sinon, sur cette place de la constitution l'orchestre philarmonique de Malaga se préparait à donner concert. Une estrade prête pour l'évènement, accueillait les musiciens qui s'essayaient à quelques notes. Plus qu'une demi-heure, et les visiteurs nocturnes envahiront la place. Pour l'instant on s'attarde devant quelques joueurs ou mimes de rues.
J'ai pris le temps d'observer ce gentleman d'une époque reculée et qui attirait le regard, parfois, des flâneurs surpris.
Si une petite pièce tombait dans sa coupe, il offrait une rose aux dames, des bombons aux enfants et une révérence princière aux messieurs.
Puis la place s'est encore remplie de monde. Au point que je commençais à me trouver à l'étroit dans mon petit coin. La foule m'a toujours un peu fait peur. Je ne voulais pas être plus coincée encore, aussi ai-je pris la longue allée qui menait vers l'extérieur du centre.
Chemin faisant, j'ai fais d'autres rencontres. Mais je n'étais pas la seule à profiter de l'aubaine.
Monsieur Bob l'Eponge, parti sans son crabe, faisait son numéro dans un coin de rue. Les enfants étaient surpris, et un peu apeurés, vu la grandeur et le regard du loustic. Certains osaient le toucher, mais dans le dos... ou sur le côté.
Là, une maman oblige la main de son petit à l'affronter de face. Seulement, ce petit là n'était pas aussi courageux que "maman".
Donald était un peu plus loin... il y avait trop de monde autour de lui. Impossible de s'en approcher.
Les musiciens troubadours du jour étaient postés devant quelques magasins, ou dans des espaces très passagers.
Le "Passo-Doble" et quelques autres musiques entrainantes faisaient valser certains curieux, ou amuseurs voulant épatés leurs amis.
Du rire et de la bonne humeur.
Arrivée au bout de la grande allée, je me suis retournée une dernière fois.
Quelle foule !
Je les ai laissé à leur joyeuses rencontres...