Douceur !
Le mot "douceur" revient souvent dans mes écrits...
En effet, j'en fait une cueillette abusive. Mais combien cela est délicieux.
Voilà que l'une des visiteuses de mon blog me le rappelle.
Insconsciemment, je crois bien que ce mot m'échappe souvent. Je souris de la remarque. Elle est remplie de sous entendus "douceur".
Allez, je vais m'inventer un texte qui le contiendra sans aucune modération.
Pour Cath douceur...
Que me murmurent ces sept lettres ?
Des images avant tout. Je suis allée les chercher dans ma boite à malices. Je vous les offre pour que vous soyez bien plus convaincus du besoin que l'on a de trouver de la douceur, partout où nos yeux se posent.
Elle est joliment représentée sur ces deux photos.
Un petit geste délicat. Par l'odeur attiré, notre rongeur s'improvise animal "senteur"...
Ne soyez pas surpris, si parfois, j'invente des mots aussi. Ce doit être la fréquentation des touts petits. En plus, ils sont amusants dans leurs réparties.
Un bouquet fleurs, pour peluche en mouvement. Le décor est planté. Notre animal curieux tâte le terrain, puis l'arôme entêtant lui vole le nez. Si ce n'est pas de la douceur ça...
Maman chatte, entre ses pattes calines, tient son bout de chou qui ne demande qu'à se laisser couler. Ce coquin de chaton profite de la chaleureuse étreinte. Griffes velours, pour des caresses finesse.
Encore des coups de douceur.
La nature fleure bon la "douceur", pour peu qu'on s'asseoit pour observer ses talents. Et ses invitations également.
La nature nous sensibilise à la délicatesse. Elle offre ses plus charmantes compositions. On peut même s'y reposer. S'étaler. S'y endormir. Il suffit de lui donner la douceur qu'elle même nous offre.
La flore est pleine de sentiments. Couleurs et parfums sont là pour attirer les butineurs. Même ceux à deux pattes comme nous... Nos yeux doivent être caresses. Nos pensées délicatesse. Nos pas feutrés, et non pas celui du guerrier.
Une forêt, un sous-bois, une coline, une prairie, une chaine montagneuse, une rivière, un océan, les continents, l'espace, les étoiles, les saisons... n'est-ce pas mentalement douceur ?
La faune dans tous ses tempéraments, partout où elle habite, elle nous fait réagir. Nous fait rire aussi.
L'oiseau qui s'envole, le tigre qui s'endort paresseusement, l'ours qui cherche sa compagne, le poisson qui remonte le courant, les insectes qui cherchent leur fleur, le mammifère qui s'installe sur des vallées ondulées... votre regard ne vous dit-il pas : "douceur" ?
Les animaux domestiques, ne sont-ils pas nos compagnons les plus fidèles ?
L'arbre qui donne du fruit, le parfum des légumes frais, les céréales qui se changent en pains... ne font-ils pas les délices de notre palais ?
Un tout petit qui vient de naitre, cet enfant qui fait ses premiers pas, les mots qu'il commence à prononcer... ne font-ils pas battre notre coeur ?
Un merveilleux coucher de soleil regardé à deux, la main aimée que l'on tient, deux regards amoureux qui se rencontrent, des amis qui s'évadent sur un chemin promenade... quelle fameuse comptabilité de "douceurs".
La douceur nous interpelle souvent. Et en tout lieux.
La douceur a mille visages.
Sans la douceur on se meurt.
Elle fait battre le coeur.
Elle donne du temperament.
Toute notre vie gravite autour d'elle. Sans elle on n'est rien. On perd nos repères. On se laisse entrainer à la violence primaire. On deviendrait pire que l'animal sauvage.
Ce mot est accrocheur, non pas dans son écriture seulement, mais aussi dans son action. Il sous entend une implication personnelle. Du mouvement.
Cela s'apprend. On ne peut rester indifferent.
C'est doux comme le miel. Rien qu'à l'oreille, c'est déjà un délicat murmure "douceur"...
Douceur de partager, d'aimer, sans nous laisser détourner...
Dame douceur invitez !