Un étang peut en cacher un autre...
Lorsqu'on découvre un endroit où la nature resserre son feuillage, on a envie de savoir ce qu'il y a derrière. Tout comme devant un rideau, on peut avoir le geste de le tirer.
Un brin de curiosité peut nous conduire sur des chemins sympathiques. Vous me direz qu'il y a des curiosités qui nous mènent là où on n'aurait pas dû mettre notre nez. C'est pourquoi il faut arrêter un instant nos pensées, pour calculer la dépense. Concernant le sujet, ici aussi il s'agit d'une curiosité calculée.
En plus, lorqu'il n'y a aucune barrière, aucune porte, que la nature est à tout le monde... pas d'hésitation. Sinon on risque de passer à côté d'instants agréables.
C'est ainsi que j'ai peu à peu laissé entrer les rayons, dans cette petite forêt, de je ne sais plus quel arbuste. L'éclat du soleil montant, apportait ses reliefs, et ses reflets. Une avantageuse lumière pour la végétation qui commençait à tendre ses bras feuillus.
Feuilles à perte de vue. Comme figées, devant l'humide espace.
Mais je crois bien que je n'étais pas seule en la demeure. Là, j'entendais parfois des frolements.
En m'arrêtant pour écouter, il me semblait qu'on faisait de même de l'autre côté. Je n'ai jamais sû qui était le suiveur suivi... Il s'agissait d'un quatre pattes, bien sûr.
Je me suis contentée de prendre tous les parfums qui se baladaient à la même vitesse que moi.
Et les changements de décor, aussi.
Puis je me suis aperçue qu'il y avait sur certains petits îlots, des maisonnettes, ressemblant à des niches. Pour des habitants que je n'ai jamais pû voir...
Un prochain jour, j'irais débusquer ces habitants. Je ne pense pas que c'était des ruches, sinon, j'aurais entendu ces dames volantes.... mais si quelqu'un sait, il peut me le dire.