Premières teintes
Les teintes sommeillent encore
Se dévoilent sous la caresse des premiers rayons
Captives au milieu du brouillard
Elles n'osaient s'imposer sur la toile
La ferme résonne de ses premiers pas
Dans le lointain aboie un chien voisin
L'oiseau se réserve une part du festin
Corneille et passereaux s'envolent
Au dessus de la rosée matinale
En vagues s'éloignent
Se posent plus loin
C'était le silence il y a peu de temps
De celui dont on aprécie le voyage
A la nature en veille
Lui donne une autre dimension
Avant que ne se lève la brume passagère
Le bétail cherche du regard
Le visiteur sorti du milieu du paysage
Impassible retourne à son herbage
Dès que s'éloigne le promeneur solitaire
Sur ma douce campagne
Se lève le rideau matinal
Pour une autre journée sans bagage