Le Torcal de Antequerra
C'est le lieu idéal pour se reposer et admirer un panorama extraordinnaire. Etendu sur 11,7 kilomètres carré, il invite à une balade merveilleuse dans ce parc protégé où la faune et la flore, parfois endémique, s'y est installée. Cet endroit privilégié ayant vue sur plusieurs points autour de lui, semble désolé au premier abord. Il se situe sur la Sierra Pelada.
On a le haut Torcal qui comprend la meilleure zone de reliefs. Une grande crête rocheuse. Elle est séparée du bas Torcal par Las Vilaneras. Son point culminant est de 1 386 mètres.
Le bas Torcal contient des restes historiques et culturels d'époques différentes.
La richesse botanique des espèces est considérable dans la Sierra. Six cents espèces de plantes groupées en en centaines de familles environ. Certaines plantes se sont même adaptées aux fissures de la roche.
Il est bien entendu demandé la collaboration du visiteur lors de ses balades en ce lieu riche et varié, en espèces végétales. Il est interdit de cueillir le moindre brin d'herbe ou de fleur. Ces fleurs que l'on rencontre durant nos avancées, sont les seules pouvant garantir la reproduction de l'espèce.
Les reptiles sont eux aussi les habitants des lieux. C'est surtout au printemps et en été qu'on peut les voir assez fréquemment. Lézards et couleuvres en grande partie. Mais également une vipère dont le poison est mortel. D'où l'intérêt de ne pas empieter sur le territoire de cette faune, à certains moments de l'année, ou de la journée.
Quelques mammifères et de beaux oiseaux font également le bonheur des amoureux de la nature.
Depuis ces hauteurs, les paysages montagneux tout autour, sont d'une grande beauté. Les montagnes semblent rouler de sommet en sommet. Le soleil très souvent présent, n'empêche pas la froidure du vent. En hiver il pénêtre comme une lame le vêtement, pour peu qu'on se laisse surprendre par la température douce du bas, dans le creu des montagnes. Le soleil devient un trompe l'oeil à cette altitude. Malgré mes deux pulls et mon coupe vent, j'ai dû me résoudre à quitter les lieux au bout d'une demi-heure.
Mais j'ai eu le temps de voir la mer qui se trouvait à 66 kilomètres du Torcal. Malaga était cachée par contre. De loin la Mediterranée ressemblait à un miroir immense...
Ceux qui habitent dans ces hateurs, prenant d'assaut les montagnes, se trouvent isolés au milieu de superbes paysages. J'ai zoomé sur les habitations de la dernière photo. J'avais envie de voir de plus prêt qui pouvait habiter dans ce joli coin.
On a toujours l'impression de se sentir happé par le vide.
Mais le charme est entier. Endroits désertiques, ou sous-bois qui donnent du mouvement. L'Andalousie a une beauté sauvage qui conquiert facilement le promeneur.
De là nous sommes redescendu dans la vallée, tout en bas, pour aller mettre nos pas dans la ville de Antequerra...
Une visite s'impose...
