Grands espaces
L'Andalousie s'amuse à faire des vagues. Montagneuse et spacieuse, la région occupe un espace temps semblant n'avoir pas de limite. Depuis les hauteurs, le voyage est surprenant. On se sent emporté par le grandiose paysage.
Les oliviers ont pris racine sur une terre que l'on pense désertique. Le manque d'eau est parfois un problème. Mais quelle superbe ! On se laisse facilement aller au rêve. Au questionnement sur un passé historique, des mélanges des genres.
Le temperament même de ses habitants ressemble à cette terre de laquelle on tire des produits riches pour la table. Ensoleillée plus longtemps qu'ailleurs elle engendre la bonne humeur et le sourire.
Entre autres produits on peut rencontrer des champs interminables d'orangers, de néfliers, de manguiers, de kiwis, et bien sur, de citronniers, et de mandariniers. C'est ainsi qu'au printemps les routes prennent le merveilleux aspect de couleurs variées. Les parfums s'y mélangent également. Mais c'est la fleur d'oranger qui fait le plus réagir.
En cette saison, les verts sont présents. J'ai donc pris plaisir à me rapprocher de cette nature qui s'est dessinée autrement, sous les chauds rayons du mois de decembre et de janvier.
J'ai rencontré des bergers accompagnés de leurs troupeaux. Des brebis et des chèvres sautillants de roches en roches. Semblant à tout moment sur le point de tomber.
Le spectacle est total.
Parfois, un petit arbre solitaire s'élève sur un dos dénudé. Un sentier le rejoint, et le dépasse. La balade en devient étonnante. Entouré de toute part par les montagnes, le promeneur ou le sportif a l'impression de se trouver au sommet du monde.
C'est dans ces creux que les maisons se dissimulent. Comme intimidées par le regard du flâneur curieux. Blanches, comme pour attirer ou rejeter les rayons du soleil.
Les plis de ces montagnes sont quelquefois intimidants. Mais si attirants. On a une folle envie de savoir ce qui se passe derrière. Alors, on continue...
Et pour mon amie Nadia-Vrai, du nom de son blog, la dernière photo est pour elle.
Elle voulait connaitre ma caverne. Là voilà servie...
Ca ne ressemble pas à un chateau en Espagne, mais avec un soleil pareil, j'y ferais bien mon nid...