Reveil de la nuit

Publié le par sonja

L'horloge du temps,
une nouvelle journée vient de tourner.
Les heures se sont eloignées.
Sur la ville le ciel s'éteint.
Les ombres vagabondent,
s'installent et se figent.
Le crépuscule circule à travers les rues.
Il s'invente dans l'espace.
Les couleurs se sont endormies.
De toits en toits,
mon coeur voyage.
En moi bondit.
Deraisonne.
En ce lieu ne veut être.
L'appel du large s'impose.
Melancolie d'un temps passé.
Tristesse d'une soirée qu'ailleurs on voudrait.
L'attente d'un lendemain heureux.
Evasion dans un lointain déjà devenu hier.
Mon coeur résonne de murmures et de chuchottements.
L'etau de la nuit,
la ville emprisonne.
Au jour elle n'a laissé aucune place.
La clarté encore vascillante n'est plus.
Le silence de la nature entre dans son sommeil.
Melancolique espace...
mon coeur rejoint.
De l'oppresion de la nuit se libère.
Un chant mélodieux...
douceur d'un vertige.
Marcher en ta compagnie.
Ou flâner durant le jour.
Seulement mon regard poser dans le tien.
Douceur de la Mediterranée,
sur toi une autre rive rejoindre.
Pour dans ta main,
la mienne emprisonner.
Voisin si proche,
le lointain est notre frontière.
Ta terre fouler de nouveau je voudrais.

L'horloge du temps,
une nouvelle journée vient de tourner.
Melancolique errance,
pour un coeur en souffrance.
Nuit profonde,
entre tes bras me diluer.
Dans mes souvenirs rêver.
Et à Bejaïa revenir.
Pour une ultime échappée,
avant de m'endormir.

Publié dans Prose poétique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article