Au revoir Roanne... Bonjour Lyon !
Lyon-Perrache ! Enfin c'est l'arrivée à la gare, après un peu plus d'une heure de voyage. C'est la première fois qu'Aurélien fait son trajet en train. Il n'a eu de cesse de me montrer l'extérieur pour commenter les groupes de vaches paissant dans leurs carrés verts. Les moutons il a découvert, ce qui l'a amusé car il ne les voyait pas si bouclés. Poules et oies l'ont aussi interpelé. Sans parler des oiseaux qui picoraient gentiement le sol.
Ses yeux n'avaient de cesse de chercher le petit truc qu'il n'avait vu... ce n'était pas la vitesse du TGV, mais cela semblait défiler trop vite pour lui.
Il a même osé compter tous les tunnels qui nous ont plongé pour quelques minutes, dans la nuit complète.
De Roanne à Lyon nous avons donc 21 énormes trous dans nos montagnes.
Que de commentaires et d'explications à donner. Je vous laisse deviner le travail mental qu'il faut pour être à l'heure pour donner vite le commentaire qu'il faut.
Ouf ! Je m'en suis tout de même assez bien sortie...
Nous descendons l'escalier qui roule, avec un petit indien fort préssé de savoir ce qu'il y a tout là-bas du côté des immeubles qui s'étallent devant nos yeux.
Une fois en bas, le fauve s'est laché. Il a touché à tout, est monté sur tout. Là aussi j'ai dû m'y faire à sa vélocité de petits pas rapides, ainsi qu'à celle de sa langue bien pendue. Toute la place derrière lui, nous l'avons faite dans toute sa surface. C'est qu'il y avait des choses à voir....
Et puis surprise ! Une grande roue s'est amusée à pousser pendant que nous étions à Roanne.
Quelle fut sa première demande à cette petite canaille ?
Je suis sure que vous avez devinez...
Il voulait m'embarquer sur cette affreuse machine à donner le vertige. Il a beaucoup insisté. En plus de mon pied je ne voulait pas tenter un arrêt cardiaque. Ce qui l'a beaucoup fait rire devant mon flot d'explications un peu compliquées.
A défaut de tour de roue, il a essayé de l'imiter. Tout compte fait, je préfère sa roue.
Bien sur, dans cette si grande cour, les jeux de courses étaient trop tentant. Il a bien mesuré l'endroit par ici aussi.
Ah ! Lyon ce n'est pas Roanne !
On continue... et c'est la rencontre avec de curieux baigneurs. Ca a l'air de vouloir se rassembler pour une baignade improvisée qui me donne des frissons. Quand aux pigeons ils écartaient même leurs plumes pour mieux recevoir l'eau.
Aurélien aurait bien voulu en attraper un... il c'est d'ailleurs essayé. Ce qui a fait fuir nos poids plumes.
Bon, il est temps de traverser la grande avenue qui nous ménera "Rue de la République".
Je vous invite à continuer le voyage avec nous !