Après midi avec aurelien

Publié le par sonja


Un après midi avec Aurélien, ce n'est pas une mince affaire.

Il faisait très beau samedi. Après le repas du midi je lui ai proposé une sortie nature.
En lui disant bien, que cela ferait quelques kilomètres de trop... pour de petits pieds.
Qu'à cela ne tienne, il m'a assuré qu'il était grand.
Nous voilà donc parti à l'aventure. Enfin presque...

Nous avons longé le Renaison depuis le parc. C'est sur le chemin des Ecureuils que nous avons vagabondé. Avec mon petit trotteur à mes côtés, ou loin devant. Des heures "curiosités" auxquelles il a goûté avec un réel plaisir.

Sur un piquet de bois posé, voilà qu'un papillon est venu s'imposer ailes ouvertes. Ce qui n'a pas du tout échappé à mon petit indien déjà bien accroché par tout ce qui bouge.
On ne reconnait pas encore la gent ailée, mais cela viendra en son temps.
Ses petits yeux fureteurs se posent partout, même s'il est toujours à faire le kangourou ou à filer comme une flèche sur les chemins ou les sentiers.



Une pose bien mérité après bien des galopades. Je suis à la traine mais il m'attend toujours. Cette fois ci il me montre une brochette de mesanges qui ne cessent de se taquiner. Il a l'oeil plus rapide que moi.
Aurélien s'amuse avec la nature, autant qu'elle l'amuse.
Tout ce qui passse il me demande de le photographier.

Je ris pour toute cette somme de vivacité...



On n'oublie pourtant pas les obstacles avérés, ou les imaginaires.
Une petite grimpette sur un rocher perdu au milieu du chemin. S'il ne glisse pas je ne l'emporterais pas avec des bosses.
Bon, il s'accroche bien...
Je crois qu'il est en train de faire le parcours balade à sa façon. Avec une longueur suplémentaire si j'en crois toute cette agitation. Je pense qu'il est un peu écureuil aussi...



Le voilà loin devant. J'ai beau l'appeler, il fait la sourde oreille. Il n'entend que ce qu'il veut.
Comme tous les enfants d'ailleurs.
Le nez collé à une brindille, l'oeil sur le feuillage qui se détache, le pied guettant la plus petite bête. La forêt lui appartient. Il se perd dans la nature... mais il suffit qu'il ne m'aperçoive plus pour qu'aussitôt il fasse demi tour.
Suivre cette petite chose, c'est comme s'entêter à vouloir attraper une anguille. 
Une balade ce n'est pas une course. Il n'a pas compris cela à l'aller.

Pour le retour il saura... 



Ce petit farceur apparait parfois devant mon appareil, au moment où je m'y attends le moins.
Je fixe avec attention un paysage ou un coin délicieux pour le capturer, que le voilà se jetant entre moi et le décor.

Il en pleure de rire rien que de m'entendre exploser de rire moi même...
Cibler la nature avec ce petit apache plus rapide que ma pensée, c'est du boulot, croyez-moi !

Le voilà qui me fait le même coup que mon rat lorsque j'étais au bord de la Loire...



Un lieu plus ouvert, où on peut toucher la rivière.
Le bord de l'eau, c'est fait pour y mettre les pieds dedans... forcément. Je n'ai pas eu le temps de voir que déjà il y plongeait pour chercher un caillou et faire des ricochets.

Heureusement que sa mère n'était pas dans les parages, elle m'aurait fait les gros yeux....

Au bout d'une demi-heure à gratter dans tout ça, et ses ronds dans l'eau, il y avait besoin d'enlever chaussures et chaussettes.
Une pause bien mérité pour les travailleurs de la nature...
En plus, avec autant de soleil, cela a séché partiellement.
C'est ici que s'arrête notre avancée le long du Renaison.

Un retour qui nous a permis de surprendre une buse sur un fil électrique. Un envol splendide et gracieux pour nous servir.
Trois hérons cendrés étaient posés dans un champ, prêt des vaches occupées à brouter avec gourmandise. Certaines nous ont regardé avec curiosité. Aurélien a appelé des veaux. Deux ont osé s'approcher.
Nous avons beaucoup rit. Ces regards pleins de gentillesse et remplis de questions, à ce qui nous a semblé, étaient trop rigolos...



Sur le retour nous avons retrouvé notre banc à l'entrée de notre sous bois. Les joues rouges, essoufflé, et très fatigué, mon petit indien s'est mis à rêver à je ne sais quelle jolie chose.
Il commençait à se sentir... très fatigué !
Revenir sur ses pas après plus de quatre heures à fureter, courir, sauter et regarder... je crois bien que mon artiste en avait ras les pieds.
Il faut reconnaitre qu'en rentrant chez lui, il avait dans les jambes une douzaine de kilomètres.

Il faudra que je lui fabrique une médaille en chocolat pour le prochain exploit !





Publié dans Tranches de vie

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Q
Tu as raison, c'était une belle promenade !En ce moment, je fais comme toi, je promène ma petite-fille.... Que du bonheur !
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J
Bonsoir Sonya!je découvre avec joie tes heures heureuses de mamie! oh que je t'envie!J'ai vu tes autres billets sur ta région..je ne connais assez la France....je n'y ai vécu que 7 ans de ma vie...c'est peu!A bientot
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A
J'ai l'impression de t'entendre à côté de moi quand tu écris et que tu t'exclames en éclats de rire. Quel petit galopin qui découvre si bien la nature et la faune à l'image de sa mamie! Tu as si bien décrit ses mouvements et son état d'esprit que j'ai pratiquement fait la même balade que toi.Je suis contente de savoir que tu as passé un bon après-midi et que tu as l'air bien dans ta tête et surtout sur ton pied. Je m'inquiétais de ton absence sur le blog.Je t'embrasse très fort Sonia et pense souvent à toi!
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N
Il a de la vie ce petit et je crois qu'il aime la nature déjà.C'est beau de lire ce que tu décris.Tes photos sont très belles et claires.le sentier me paraît très beau.Une chance que la maman n'a pas vu...le petit les pieds dans l'eau,ah! les mamies c'est bien agréable...u en fais des kilomètres avec ton pied?N'oublie pas deprendre soin de toi.Bises amicales Sonia et À bientôt.
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