Plaisir touristique
Une autre manière de se déplacer à Malaga attire le regard du promeneur. En attente du touriste friand de ces tours de ville, les quatre roues tirés par de gentilles montures, sont en pause.
C'est prêt du port que se garent les calèches. Le propriétaire du véhicule doit surement se rafraichir quelque part. Il est absent, mais son oeil est vif, qui ne quitte pas son compagnon de tous les jours. Je me suis souvent demandé en les voyant sur ces belles avenues, trotter d'un bon pas, comment ils font pour ne pas craindre les voitures qui défilent dans tous les sens.
Le cheval continue son chemin sans jamais se préoccuper de cela. Il se laisse guider en toute confiance.
Les voitures quand à elles, elles ne semblent pas non plus prendre garde à l'animal. Elles foncent ou redémarre comme s'il n'y avait qu'elles sur la route. Ils ont l'air de bien s'entendre de part et d'autre, pour ne pas se bousculer.
Je ne m'y suis pas essayée à ce tour de la cité. A pied on peut au moins aller où on veut, sans un parcours dirigé. Mais j'ai pris plaisir à les voir passer, ou à m'approcher du gracieux animal.
Lorsque les touristes débarquaient, on entendait souvent le claquement sympathique des sabots, sur l'asphalte. De leurs hauteurs, les voyageurs faisaient jouer leurs appareils photos. Ils doivent emporter des tonnes de souvenirs.
Mais je suis sure que leur tour opérateur ne leur a pas permis de passer dans tous ces petits coins délicieux, un peu cachés. A suivre les directives, en grand nombre, on se sent moins libre dans ses mouvements. C'est du moins l'impression que j'ai eu.
Je me demande si je dois plaindre les chevaux ou les touristes...
D'autres allées et rues viendront s'ajouter à ces sorties en solitaire, dans les rues de Malaga...