Malaga la souriante !
Les verts se mélangent aux lignes
Avec les coiffures, en mouvements s'accordent
Des palmiers nonchalants
En éventails se dressent
Sous la caresse du vent les feuillus claquent
Dansent et se froissent
Sous la douceur des rayons scintillent
A l'ombre de ses jardins s'invite Malaga l'éclatante
Le passant fait rêver
Lorsque sur sa branche, se pose l'oiseau
A l'heure où le port ouvre ses portes
La brise du grand large, ses parfums iodés promène
Au pied de la ville ses eaux émeraudes ou ses bleus
Par vagues, interpellent le voyageur
Les mouettes pleurent, chantent, se chamaillent...
C'est l'heure où le premier éclat du jour
A la ville encore endormie, s'offre délicate
Déjà, quelques bars accueillent les plus matinaux
Les premières voix emportées et pleines de sourires
S'éparpillent au delà des salles animées
Malaga s'éveille
Doucement s'étire au milieu de ses rues solitaires
Les sentiers de l'Andalousie
Sont à l'image de ses jardins
Fougueux,
Sympathiques,
Nonchalants,
Avec un brin de bonne humeur quotidienne