C'était hier...
Les grandes vacances étaient au rendez-vous. Ou bien était-ce l'école buissonnière ?
J'ai un peu disparu du blog pour aucune raison bien précise, si ce n'est profiter du temps sur le temps.
Parfois on c'est inquiété, mais pour ceux qui me connaissent, ils savent que je traine une certaine paresse.
Sans boussole ni horloge, j'ai vaqué à des occupations symatiques, ou bien je me suis adonné à quelques pauses où la nonchalance était de toutes les sorties.
Voilà pour ce qui est de l'abandon volontaire de mon blog. Ce qui se reproduira certainement encore, dans les mois à venir. C'est que la machine, elle fatigue bien des fois.
Un petit retour ensoleillé et coloré , car durant ces absences, j'ai porté mes pas ailleurs. La nature étant un détour privilégié. Ainsi que mes escapades avec mon petit indien. Ce qui a tout à fait ravis mon petit-fils, prêt à consentir à donner du mollet...
Du haut de ses sept ans, il est moins à la traine que moi sur les chemins de campagne.
C'est en sa compagnie que nous nous sommes offert ces fleurs.
La fleur de magnolia l'a énorément étonné. Il faut reconnaitre qu'elle a de l'allure et une taille fort généreuse. Quand à son parfum, il y a de quoi tomber à la renverse. Son joli coeur nous a fait vibrer de plaisir... Dommagte que la coquette ne dure pas bien longtemps, dans le temps avec sa magnifique parure... elle se meurt beaucoup trop vite.
Une cascade de blanches pétales, se donnant toutes entières, aux rayons chauds de l'été.
Elles étaient groupées en haies. Elles attiraient des objets volants bourdonnants et non identifiés.
Nous ne nous sommes pas trop approchés.
Un délicieux manteau éclatant de lumière, décorant un extérieur. De rondes corolles portant traine. Ainsi assemblées elles font penser au bouquet d'une mariée. Ce qui était de saison.
Nous sommes allés à la cueillette de mauves jupons. Un raffraichissant mouvement tout en grâce et en beauté.
Un ensoleillement éclatant, emportant avec lui les doux battements fleuris. Nous avions fait fuir les insectes se régalant d'un nectar riche et délicat. De quoi se désaltérer "gourmand".
A raz du sol, une noire volante n'avait de cesse de revenir à sa pompe aux multiples pétales, semblant serrer sa jupe au blanc intense. Que de coups d'ailes a-t-il donné notre petit insecte, pour se maintenir à niveau. Une vraie prouesse. Il n'a eu de cesse de voyager, de fleur en fleur...
Un brin de jardin, juste pour se souvenir que le printemps et l'été c'était encore hier...