La Ferté-Milon

Publié le par sonja



Nous voici en présence de la façade du chateau de cette sympathique petite ville, désservie par une gare ferroviaire, de la ligne Paris-La Ferté-Milon-Reims.
Cette ville fait partie de l'arrondissement de Château-Thierry.
Jean Racine, poéte tragique, naquit dans cette ville au mois de décembre 1639.
Jean de La Fontaine y célébra son mariage avec Marie Héricart en 1647.
Le peintre Eugène Lavieille (1820-1889) a vécu à la Ferté-Milon de 1856 à 1859, et y reviendra par la suite. Il a réalisé à la Ferté-Milon et dans sa région, différentes oeuvres. Une de ses peintures est exposée au musée Jean Racine.
Corot y a peint une vue du château (désormais au Musée d'art d'Ohara, au Japon).




Tout en nous baladant en ces lieux historiques on peut aussi garder un regard sur une église au toit d'ardoise dont le clocher carré dispose de quatre tourelles en ses quatre angles, dont la plus extérieure sert d'escalier. On y trouve aussi une passerelle construite par Gustave Eiffel qui donne accès à un parc longeant le canal de l'Ourcq.
Non loin de ce dernier, on relève, près de la roue à aubes, une seconde statue de Jean Racine. La première se trouve au bas de la ruelle pavée des Rats.
L'originale de pierre-Jean David, édifiée en 1833 et classée MH en 1932, se trouve au musée de la ville.
Il y a deux musées dans cette ville

Je n'ai pas eu accès au parcours de ces pages d'histoire, il nous aurait fallu plus de temps, et puis j'avais surtout envie d'extérieurs. Mais je pense qu'une autre occasion me sera donnée pour visiter ces musées et voir les statues du poéte.

C'est donc sur ce pont que je me trouvais, lorsque qu'hier je vous ai proposé quelques photos.
Le cadre était trop merveilleux pour que j'aille m'enfermer dans un quelconque batiment.
 
L'histoire je l'aime surtout, lorsqu'elle s'ouvre devant moi sous forme de livre.



Renseignements tirés de Wikipédia, en grande majorité...

Publié dans Voyages

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D
Bonsoir Sonia,Sympa cette promenade.A bientôt - Domjade
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E
une jolie découverte grace à ton post - belle soirée fleurie - bizzz
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G
Les paysages d'Algérie étaient souvent désolés par la sécheresse. Et lors de nos rares voyages en France, c'était la découverte de la nature foisonnante et de ses champs de fleurs sauvages . Voir des pommes tombées de l'arbre et  abandonnées sur l'herbe, c'était pour nous plus qu'un étonnement, presque un crime tant nous étions peu habitués à ce spectacle . Un jour, dans les années 50, mon père revint des "Editions de l'Empire", une magnifique librairie de la Rue Michelet, avec un gros livre intitulé "La France" et illustré de photos en noir et blanc .Il n'y était pas question des villes, mais seulement des Campagnes . M'avait frappée une galerie de portraits de français typiques de chaque province . Des paysans ridés par le soleil, et des femmes aux coiffes traditionnelles. Je feuilletais ces pages qu'occupaient de vastes champs labourés par des bêtes de trait .Les charrues retournaient la glèbe noire jusqu'à l'horizon. ."La France est un pays riche de son agriculture" disait mon père, "c'est pourquoi elle s'est toujours relevée après ses guerres ". De ce livre exhalait une impression de puissance naturelle, et mon père ne manquait jamais de comparer les rendements mirifiques des champs de blé de la Beauce avec ceux de Hauts Plateaux sétifiens, quand le blé dur avait par chance échappé* à la gelée, aux sauterelles, à la sécheresse ou à la grêle qui avaient couche les épis devenus irrécupérables . Alors,plus tard, les dimanches en métropole quand nous arrêtions notre 4cv au bord d'un champ, papa allait examiner les épis encore verts et gorgés de sucre et en séparant la barbe savourait ce grain nouveau, et coupait quelques tiges pour le vase à col étroit du buffet...Souvent le garde-chasse est venu nous surprendre, et même s'est permis de fouiller la voiture, nous suspectant d'être des braconniers !! Il ne savait pas que nous étions que des chasseurs de notre passé! .  En fin d'après-midi, le paysage se transformait en un tableau de Millet . C'est ainsi que devenu citadin, je garde le respect des fleurs, de la vie qui les habite, et même pour les remercier, quand je longe dans la rue des buissons qui limitent l'alignement des immeubles, et sans qu'un passant s'aperçoive de mon étrange manège, je laisse mon bras se griffer par les épines comme pour un mariage de sang avec la Nature . Tout ce bavardage pour vous dire combien j'apprécie tant  les descriptions de vos promenades et aussi les photos superbes de ces paysages de La Ferté-Milon . Dans un cadre pareil ne pouvaient naître que des génies de la Langue Française . * En 1962. ce furent des milliers de  Dromadaires qui remontés du Sud, dévorèrent les dernières récoltes de l'Algérie tricolore, devançant les moissonneuses-batteuses ! ...
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A
N'aie crainte Sonia, nous y retournerons et irons où bon te semblera. Cette petite bourgade est riche en patrimoine historique et la façade du château Louis d'Orléans est un des éléments à ne pas manquer.Je t'embrasse gentiment ma très chère Sonia et te souhaite une bonne journée!Monique
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R
Je passe tard, OB interdisait les commentaires aujourd'hui...Alors, bonnenuit à toi et bisous 
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