Les ombrages du Renaison
Indolente elle flâne paresseuse
S'accroche à la pierraille
Placé au milieu du cour
Petit caillou barre le passage
La rivière l'emporte pour un autre voyage
Roule sous l'eau cristal
Un jour de grand passage
Insolent feuillage
Qui emprisonne la brise légère
Au dessus du miroir dessine ses mirages
Frissonnent vaguellettes retours
Sur des couleurs opales
En ailes s'embalent
S'envolent fière
Les ombres se posent délicates
Dans un tunnel verdure
S'irrissent les vertes feuilles
Que les rayons accueillent
Ils les emportent bagages
La nature lache ses jolies nattes
Au coeur du bel ouvrage
Paysage...
Voyage...
Que ne s'arrête la folle balade
Sous le délicieux ombrage